ABC de KF / MP - [Rennes, 19 octobre 2008 - 23 octobre 2008]




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19 octobre 2008



Là, c’est comme un enfant, le pantin, au début.
Dans l’abécédaire, bien détacher ‘’A’’, et ‘’votre service’’. A / votre service.
L’abécédaire, plus lent, oui.
Pendant abécédaire 1, une posture pour Stéphane : regarder tout le temps l’ordi, par exemple.
Les postures de Stéphane. Regarder les machines. Regarder Katja. Que les regards soient précis et fixés. Qu’ils soient écrits.
Dire ‘’point de départ’’ et regarder Stéphane : dissocier les deux actions.
Peut-être plutôt regarder Stéphane, puis dire point de départ, ou l’inverse.
Qu’il n’y ait pas de précipitation pour commencer didascalies-2, prendre le temps de t’asseoir, d’être assise, avant de commencer à lire.
Marquer la fin de l’image des deux têtes, avant de quitter l’arrière-guichet.
Tu cherches la perruque dessous, et tu la trouves, oui.
Visage et perruque : à la même hauteur.
Fin de PJ Harvey, étrange.
Fin de la montagne / suspension dans le silence / pas de chambres / silence / redescente / plongée.
Comment ‘’B-bis’’ vient interrompre le texte ‘’tu’’, quelque chose à trouver.





20 octobre 2008


Interruption texte ‘’tu’’ / mettre la perruque / B-bis / reprendre.
Pour la séquence rousse-corps-compas (guichet à jardin, avant-scène) : est-ce que le guichet n’est pas face à là où il était, là-bas au fond. Faire face.
Robert Wyatt, tu regardes le ciel, oui, comme si tu cherchais à savoir d’où venait cette musique qui vient d’apparaître.
La rousse dégage et pousse le guichet qui glisse en avant-scène, lorsqu’elle vient du fond, elle dégage aussi d’un coup de pied nonchalant, ou canaille, le porte-texte.
Qu’il y ait un mouvement très cinéma muet genre ‘’oh ciel mon pantin qui est là-bas vite vite aller le chercher’’ quand la rousse va chercher le pantin resté allongé seul au fond.
La rousse qui regarde le pantin en perruque rousse, le guichet entre eux.
La rousse qui vient derrière le guichet et se met derrière le pantin et le fais regarder là où elle était, de l’autre côté du guichet.
Il est fier, il se prend au sérieux, conséquence : il fait une connerie, conséquence : il se met une claque.
Plus (+) marquer l’image du guichet, seul, au fond, à cour, avant l’avancée et la découverte pour le public du pantin resté allongé seul au sol, au fond.
Soigner l’image du guichet seul. Avant même son avancée.
Par le genou.
Par la tête.
Par le bien.
Par le coup.
Par le pied.
Par les cheveux.
‘’Point de départ’’, après la rousse, est dit : non comme une annonce, mais comme une conclusion, un rappel, un résumé, une fin même. Il y a un temps, avant de le dire, une fois que tu es debout. Et c’est le mouvement du corps, ensuite, par son impulsion pour la marche vers la porte : c’est ce mouvement là qui introduit un nouveau début, un re-commencement. Autant qu’une suite. Bien sûr.
Votre visage vide voit vrai.
Dans la danse pleine, la diagonale sur laquelle tu danses : est-ce que tu rejoins les deux anciens emplacements du guichet. Moi je dirais oui.
Bien sûr : c’est sur les violons de Françoise Hardy que revient la guirlande.
Alphabeat… jusqu’à Z. Zimmer. Et tu tournes le dernier panneau, fin de la phrase : ‘’Maintenant’’. Danse vidée. Les chambres. La chambre qui tient. Face. A toi. Noir. La lumière reste sur le panneau : ‘’Maintenant’’.
Que les panneaux ne partent pas de devant vers derrière, mais l’inverse : mouvement arrière vers devant : les fragments de la phrase sont derrière et un à un ils viennent devant.
Que le chant soit vraiment juste un murmure.
Que les mouvements de la guirlande ne claque pas, ne fasse plus de bruit, à la fin.
Guirlande, dans le silence : ne pas inverser le mouvement dans lequel était le corps, ne pas reculer puis réavancer puis à nouveau reculer, vraiment continuer la boucle, finir le mouvement.





21 octobre 2008


1. Un peu plus lent, les didascalies.
Attention à ce que la musique ne couvre pas le texte.
Le pantin est englouti, oui, et tu es engloutie à sa suite, de sorte que l’on ne te voit pas ranger le pantin, mais : toi aussi tu es engloutie. Tu ranges le pantin derrière, sans qu’on te voit le faire. Ou bien : tu l’accompagnes délicatement. Tu le pousses délicatement et le poussant tu descends avec lui, vous disparaissez ensemble : plutôt ça.
Ne pas trop marquer le mot ’’joie’’, ne pas l’appuyer, juste le dire. N’appuyer aucun mot. Faire confiance à la force de chacun.
Séparer ‘’point de départ’’ et le regard vers Stéphane, dissocier. Dire ‘’point de départ’’, puis regarder Stéphane, ou : regarder Stéphane, et, le regardant : dire ‘’point de départ’’. Ou même comme tu l’as fait une fois, un léger mouvement de la tête vers lui, pas même la peine d’aller jusqu’au regard.
Le bermuda, côté-enfant, oui.
Regard sur la chaise, regard sur le guichet (bien marquer les deux regards). Regard sur la chaise, regard sur le guichet, ‘’point de départ’’, aller chercher la chaise, top musique quand tu touches la chaise, aller au guichet avec la chaise, mapuana, et : après la deuxième harpe (début du deuxième cycle dans la musique) : commencer didascalies-2 (au même endroit dans le cycle musical que pour didascalies-1).
Didascalies-2 : lues dans un cahier.
Quand tu dis Berlin, reprendre les gestes qui pointent dans l’espace : Berlin : là. Non : là.
La perruque blonde et la tête qui regarde la perruque blonde sans tête : à la même hauteur.
Quand tu arrives au guichet, tu dis ‘’Was kann ich für sie tun’’, pas ‘’à votre service’’.
Mouvement de la main sur le front (= souvenir) te fait quitter le guichet, PJ Harvey te ré-aimante, te ré-attire vers le guichet.
Quand tu as dit ‘’environ 368 mètres’’, ne répète pas ‘’Berlin, Alexanderplatz’’.
Fin de PJ Harvey, à revoir.
D’abord, nommer Berlin, ensuite montrer dans l’espace, non, pas là, là, oui, là, et répéter alors : Berlin.
Fin des applaudissements shuntés, jusqu’au silence, et le clic de la machine qui arrête le disque, oui, le clic de la machine pourrait être un top pour Katja sur le guichet : clic / et tu enlèves la perruque, par exemple.
La perruque, tu la laisses sur le guichet ou tu la ranges derrière.
Dire : ‘’tu repars’’, non pas quand tu repars et parce que tu repars, mais quand avec le porte-mots tu arrives au guichet.
Par le bout / de ton bras.
Ne pas regarder le pantin, avec le texte ‘’tu’’.
Attention : le pantin a les pieds attachés. Image d’un corps ligoté.
Le pantin, derrière le guichet, au fond, dans la séquence rousse avant l’avancée du guichet seul : qu’il soit collé au guichet, derrière : qu’il y ait vraiment l’image du guichet seul, que l’on voit cette image, la poser, la marquer, la faire.
Attention : qu’on ne voit pas Stéphane sortir.
Musique de la fin de l’abécédaire-2 : qu’elle shunte plus tôt : que les derniers mots soient dits dans le silence. Qu’elle shunte beaucoup plus tôt. Qu’elle parte pour elle-même et non parce que c’est bientôt la fin.
Est-ce possible que ‘’sex bomb’’ soit là plus longtemps avec les deux autres morceaux.
Te servir du chant d’avant pour glisser dans le texte des chambres : prends ton temps dans le texte. Des morceaux d’un texte : comme dans le chant, où ce sont comme des fragments de mémoire du chant qui te reviennent. La même chose avec le texte. Sauf que le texte : tu ‘’l’écris’’, au fur et à mesure que tu le dis. Ou. Sauf que le texte : tu le redécouvres, au fur et à mesure que tu le lis.

2. Stéphane, ne hoche pas la tête pendant didascalies-1.
A / Votre service. Travailler à avoir la même intonation pour tous les mots dans l’abécédaire.
Ce regard vers Stéphane quand tu prends la chaise, après abécédaire-1, oui. Caler ici aussi un top-musique : quant Katja touche la chaise, la musique commence.
Lettre P. Fin du scratch, tu te bloques dans le mouvement, tu quittes la position du corps bloqué dans le mouvement, tu reprends une position ‘’normale’’, debout, tu regardes le guichet, tu dis ‘’point de départ’’, tu vas à la chaise.
A la fin de didascalies-2, dire ‘’à toi’’ avec la même intention, la même idée d’adresse, oui, mais plus neutre.
La perruque, tu la regardes, tu fais l’image du face à face avec elle, tu la montres, aussi = deux temps différents.
Plus lent encore la disparition de PJ Harvey : est-ce que le son peut tenir jusqu’à rejoindre Nina Hagen ?
Tu ranges la perruque blonde. La perruque rousse n’est pas là qui attend : tu la prends.
B / Bis / tu montres le fragment de la phrase, tu roules avec le fragment de la phrase, et c’est quand tu te déplaces avec le fragment de la phrase que tu reprends le texte, c’est dans la reprise du mouvement du corps que le texte reviens, c’est le corps qui a interrompu le texte (mettre la perruque), c’est parce que le corps reprend le mouvement que le texte revient.
Par le bout / de ton bras.
Si tu regardes le pantin, avec le texte ‘’tu’’, que ce soit un mouvement de tête franc, pas courbe, un mouvement droit.
Que les deux pieds du pantin soient attachés, soit, mais qu’on ne voit pas l’attache.
Robert Wyatt encore plus tôt, quand Katja s’accoude. Peut-être.
Et que Alva noto reste aussi loin, oui.
Le guichet, là-bas au fond, que KF rousse soit happée par lui, comme l’est KF de dos, au tout début.
Fin séquence rousse : tu sors du guichet, tu es debout. Cut. ‘’Point de départ’’
Zusammenfassung.
Zimmer.
Zentrum.
Quand tu dis ‘’je regarde devant moi’’ et que tu regardes à gauche, est-ce que c’est le pantin que tu regardes.





22 octobre 2008


Que Katja soit là quand ça commence.
Qu’on ne voit pas le pantin allongé sur le guichet.
Qu’il n’y ait vraiment aucune lumière sur Stéphane.
Ça va pas, la descente avec le pantin. Chercher dans l’accompagnement plutôt que dans l’engloutissement.
Y a-t-il fondu au son à la fin de l’abécédaire-1.
Toucher chaise ou toucher objet : top départ musique, à chaque fois.
Tenu sobre pour Stéphane, oui.
Différence de son entre ‘’faire un tour’’ et micro-main : trop.
Oubli de titrer la séquence ‘’point de départ’’ : ‘’chaque jour’’.
Tu tiens vraiment à jouer entre les jambes du pantin ?
Les pieds du pantin qui gênent ensuite, tout le temps, ses pieds qui traînent…
Un temps d’arrêt pour le guichet au fond à cour, marquer l’image.
Marche militaire pour aller chercher le pantin, oui.
Peut-être en effet ne pas chercher l’engloutissement dans le meuble, à la fin de la rousse, mais plonger dans la case, en rythme avec la musique.
Comment es-tu arrivé ici.





23 octobre 2008


Notes éparses. Retour sur. Notes éparses. Autour de moi. Autour du monde. Vous. Moi. Monde. Vous. Votre. Tout revoir. Les chambres. Point de départ. Chaque jour. Répondre. Jusqu’à ce que. Le corps s’ouvre. Maintenant. Tu marches vers la séquence suivante. Savoir s’asseoir sur une chaise. Est-ce qu’on voit les feuilles. Un cahier. Tourner les pages d’un cahier. Faire un tour. Jusqu’à vivre ce corps. Ecrire. Dialoguer. Etre. Ouvrir. Vivre. A la recherche du verbe. Laisser tomber la phrase. Répondre par le geste. Ça ne cesse de se préciser. De s’enchaîner. Ça vient sans arrêt à la suite de. Attention à ce que le ton ne soit pas trop dur, pour abécédaire-1. Fondu de la musique à la fin de l’abécédaire. Non.

Texte ‘’tu’’ ancienne version : ‘’tu tombes’’ : quatrième verbe, après la plongée. ‘’tu reconnais’’ : quand tu saisis la perruque rousse. Peut-être pas répéter deux fois ‘’point de départ’’ : est-ce que ça ne brouille pas l’idée de : une lettre / un titre / une séquence.

Cinq séquences : cinq entrées, très marquées, très précises.

Commencer le texte ‘’les chambres’’, de dos, en marchant et rejoignant le fond de la scène, oui.

Que chaque séquence soit annoncée en disant le mot ‘’séquence’’ ? Par exemple : ‘’séquence 1. P. Point de départ.’’ Et pourquoi pas le mot ‘’chambre’’ à la place du mot ‘’séquence’’.